Huaraz – Cordillère blanche et globules rouges

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La Cordillère Blanche…magnifique, majestueux, où est l’oxygène ?

Après un trajet en bus magnifique et vertigineux depuis Chachapoyas, arrivée à Huaraz, à 3100m dans la cordillère du nord du Pérou.

Nous partons le lendemain pour un treck d’acclimation à la Laguna Shallap qui nous mènera à 4200m d’altitude. Toutefois aucun bus ne veut nous monter jusqu’à Pitec le point de départ, ok, nous irons à pied.

Les paysages sont superbes et enivrants, bien que je ne sois pas toujours très à l’aise quand nous tombons nez à nez avec des taureaux en liberté !

Bonne nouvelle nous ne souffrons pas du Soroche (le mal des montagnes) bien que le souffle soit court. Le plus dur à supporter sont les douleurs dans les muscles (qui souffrent du manque d’oxygène), et c’est un peu comme si tu marchais avec un lumbago et des jambes de bois. J’ai toujours été nulle en biologie, mais je comprends alors l’importance des globules rouges.

Alors que nous pensions faire une marche de 5h aller-retour, nous apprenons par les locaux qu’après 4h de marche, il nous en reste tout autant et malheureusement nous n’atteindrons jamais la lagune et la cascade de glace 🙁 la nuit tombant dans 3h et n’ayant pas de bus pour le retour , il faut faire demi-tour!!!

Nous marchons au final plus de 7h et nous (et plus particulièrement moi) arrivons exténués à Huaraz en fin de journée et c’est avec une joie incommensurable que nous tombons sur un resto français où nous mangeons une fondue savoyarde !!! (ouiiiiiiiii, ras le bol du poulet et du riz)

le lendemain, mon corps ne répond plus de rien et j’ai de violentes douleurs au genoux qui m’empêche de marcher. Et là, chance incroyable, je tombe sur une kiné et une pharmacienne française, osculation et ordonnance, j’ai une entorse des ligaments externes et du ligament rotulien « pour cause de sur sollicitation ». Erreur de non-sportive j’ai laissé trainé depuis quelques jours cette douleur car je me suis prise pour une randonneuse pro depuis le début du voyage…résultat notre treck d’acclimation sera aussi celui du clap de fin dans la cordillère. Ce ne sera que partie remise…

L’anecdote : Cela ne fait que quelques jours que nous sommes au Pérou et nous nous rendons vite compte que les péruviennes sont plutôt…rudes !! flo à voulu prendre en photo une petite mamie avec ses taureaux dans la montagne, elle l’a reçu à coup de bâtons, même expérience pour moi quelques heures plus tard alors que j’avais juste l’appareil à la main. On ne rigole pas avec mamita ici !! Cuidado.

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